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Hope, le diamant qu’il ne faut pas espérer posséder 2/2
14 septembre 2016

Dans notre dernier article sur le site d’informations sur SuperChance100, la méthode de jeu en groupe à l’Euro Millions, nous vous relations le parcours mouvementé du diamant Hope, espoir en anglais. Aujourd’hui, on s’attache à l’aura mystique du joyau.

L'exposition du diamant Hope.

https://www.flickr.com/photos/redlinx/

Ruines, meurtres et suicides à la pelle

Dès le départ, le diamant bleu est frappé d’une malédiction. Après son extraction de la mine, il trône sur une statue de divinité dans un temple. Un homme se fait enfermer la nuit pour le dérober. Il est foudroyé dès sa sortie du temple. Le prêtre qui le vend à Jean-Baptiste Tavernier est torturé et exécuté car il n’en avait pas le droit. Tavernier, qui ne profite pas de la fortune acquise grâce au diamant mais la voit dilapidée par son fils, et qui finit dépecé par des chiens en Inde où il est reparti pour reconstituer ses richesses.

En France, le diamant alimente son tableau de chasse : Nicolas Fouquet l’emprunte au roi Louis XIV pour un dîner, il finit en prison et y meurt ; Louis XVI et Marie-Antoinette connaissent la fin qu’on sait, et la princesse de Lamballe, une amie de la reine qui a porté le diamant, finit atrocement mutilée par les révolutionnaires.

En Angleterre, il en fait autant. Le tailleur amstellodamois qui lui retire sa splendeur, William Fals, se le fait voler par son fils et se laisse dépérir, son fils se suicide par remord ; la famille Hope (qui vient aussi d’Amsterdam) n’en sort pas indemne non plus, les frères Thomas et Henry Philip meurent à 61 et 65 ans, ce qui est tôt même pour l’époque. Après s’être battu à propos de l’héritage, Henry Thomas Hope hérite du diamant et meurt encore plus jeune que ses père et oncle, à 54 ans. Son petit-fils, Lord Francis Hope, finit par ruiner la famille à cause du train de vie que sa femme actrice May Yohe et lui mènent, et vend le diamant pour éponger ses dettes en même temps qu’il divorce. L’ex-lady Hope meurt dans la pauvreté.

Passant de mains en mains, le diamant arrive dans celles de Jacques Colet à Paris, qui le vend à crédit au prince Ivan Kanitovsky. Celui-ci prête le bijou à Mlle. Ladue, danseuse des Folies-Bergères, mais il la tue sur scène et est assassiné deux jours plus tard par des révolutionnaires russes. Colet, ne pouvant récupérer la somme due, se suicide. Le joaillier Simon Mencharides le vend ensuite au sultan Abdul Hamid. Le joaillier meurt avec sa famille dans un accident de voiture, le sultan est renversé par son peuple en 1909.

La dernière propriétaire à subir le sort du diamant est Evalyn Walsh Mac Lean, dont on a d’abord dit qu’elle avait sombré avec le Titanic. Mais la vérité n’est pas moins tragique. Son mari achète le diamant à Cartier en 1911. En 1919, leur fils de 10 ans meurt écrasé par une voiture, en 1932 ils divorcent, en 1933 leur journal The Washington Post est en faillite et ils doivent le vendre, Edward Mac Lean meurt dans un hôpital psychiatrique en 1941, en 1946 leur fille meurt d’une overdose. En 1947, Evalyn s’éteint d’une pneumonie.

À qui profite le mythe ?

Pourtant, la plupart des tragédies exposées ci-dessus ne sont pas vérifiées. À commencer par Tavernier qui est mort à Moscou. Il semble qu’au fur et à mesure des voyages du diamant, ses propriétaires aient compris qu’en amplifiant la malédiction, sa valeur augmentait. Cartier avait ainsi inclus une clause au contrat avec Mac Lean : « Si un décès survient dans la famille Mac Lean dans les six mois, le diamant sera échangé contre des bijoux de valeur égale. » Lady Hope a tenté de faire carrière dans le cinéma en incarnant son propre rôle dans les Mystères du diamant Hope. Mme. Mac Lean elle-même avait ajouté à la liste des propriétaires infortunés Catherine II de Russie.

Au final, la valeur du diamant, bien que lui-même amoindri par la taille entre 1792 et 1812, est passée de l’équivalent de 521 000 euros à sa vente à Louis XIV à une estimation de 227 millions d’euros (250 millions de dollars) par l’assurance du Smithsonian Museum. C’est aussi la deuxième œuvre la plus visitée du monde après La Joconde.

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Rédaction

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